Christianisme

Jean-Paul Schneider

1Montesquieu, catholique, époux d’une protestante, vivant et écrivant dans une monarchie absolue considérée comme la « fille aînée de l’Église », ne pouvait adopter une attitude critique envers la religion officielle qu’avec d’infinies précautions. Ses propos sur le christianisme témoignent d’une grande érudition en matière de théologie et d’histoire. Ils sont en revanche sous-tendus par des tensions constantes entre prudences et audaces qui rendent souvent délicates leur interprétation. Aussi convient-il moins de s’interroger sur le degré ou le mode de sa foi éventuelle que sur la méthode d’analyse qu’il a appliquée à la religion chrétienne et sur les conclusions qu’il en a tirées.

2En réalité, le terme de christianisme s’applique à quatre Églises principales : catholique, protestante, orthodoxe et anglicane. Seules les deux premières ont retenu de façon constante l’attention de Montesquieu. S’il rappelle en effet le contexte politique qui a conduit au schisme de l’Église d’Orient (Pensées, nos 606 et 1783), s’il évoque, à propos d’une lecture de Tavernier, les chrétiens d’Arménie, de Syrie ou de Géorgie (Spicilège, no 170), il se contente de remarques très générales sur l’esprit de superstition qui a marqué autrefois la pratique religieuse des Grecs et qui aurait subsisté jusqu’à Pierre Ier dans celle des peuples de Moscovie (Romains, xxii ; OC, t. II, p. 267-271). Quant à l’Église d’Angleterre, elle est dévalorisée à ses yeux par la personnalité de son fondateur, Henri VIII, dans lequel il voit un despote incohérent (Pensées, nos 373, 583, 626, 651), et par l’attitude des Anglais qui, après avoir sacralisé l’autorité du roi et désacralisé celle de la loi (Pensées, no 1252), finissent par considérer leur religion comme une fiction risible (Pensées, no 1052 ; Notes sur l’Angleterre, Voyages, OC, t. X, p. 504-505 [§36]). Quand Montesquieu parle de christianisme, c’est donc essentiellement au catholicisme et au protestantisme qu’il pense, et plus souvent d’ailleurs au premier.

3Il a toujours prétendu vouloir aborder la question des religions — et donc celle du christianisme — en historien et en « écrivain politique », non en théologien (EL, XXIV, 1 ; XXV, 9 ; Réflexions sur le rapport de Mgr Bottari>, OC, t. VII, p. 182), refusant de flatter « ceux qui ont plus de piété que de lumières », et de se discréditer « auprès de ceux qui ont plus de lumières que de piété » (Défense de L’Esprit des lois, 3e partie ; OC, t. VII, p. 112). Il s’emploie donc à étudier les conditions de l’avènement et du développement du christianisme à la seule lumière de la raison. Cela le conduit à analyser les circonstances favorables qui ont présidé à son apparition : le discrédit jeté par les épicuriens sur la religion païenne, la sensibilisation au spiritualisme cultivée par les platoniciens (Pensées, nos 21, 969) avaient préparé, selon lui, le terrain à la naissance d’une religion plus abstraite où « tout […] mène à des idées spirituelles » (EL, XXIV,19) par des mystères « plutôt sublimes pour la raison que pour les sens », toute différente des religions grecque, romaine ou juive (Pensées, no 112). S’y ajoutèrent la séduction d’une religion monothéiste simplifiée et l’aide d’événements fortuits : la fin prématurée de l’empereur Julien, hostile, le règne très long de Constantin, favorable au christianisme (Pensées, no 98), contribuèrent pour Montesquieu à accréditer dans les « esprits chancelants » l’idée d’une volonté divine soutenant la religion nouvelle. Son étrangeté concourut à fortifier ce préjugé : en effet dans les mentalités du monde romain, le christianisme dut s’imposer par (ou malgré) son absurdité (Rome méprisait les Juifs, trouvait scandaleux le symbole de la croix, jugeait inconcevable l’idée d’un dieu crucifié). Montesquieu ne cache pas sa perplexité devant le développement paradoxal du christianisme dans un tel environnement (Pensées, nos 969, 2072 ; Spicilège, no 287), d’où le hiatus qui apparaît parfois entre une explication rationnelle du phénomène et une tendance à lui attribuer une cause surnaturelle (Pensées, no 969). L’explication par des « causes générales » ne pose en revanche aucun problème fondamental quand il s’agit de la naissance du protestantisme : il ne fait aucun doute pour lui que son avènement, à la fin du Moyen Âge, est lié au renouveau des sciences et de la littérature de l’Antiquité (Pensées, no 515), à l’invention de l’imprimerie et à la vulgarisation du savoir (Pensées, no 1097), plus qu’à l’influence d’un individu, fût-il Luther ou Calvin.

4Il est évident qu’une telle humanisation, même hésitante, de l’origine du christianisme devait éveiller les soupçons des théologiens. Bien plus subversive encore devait paraître, notamment à ceux qui prétendaient à la « catholicité », c’est-à-dire à l’universalité de leur religion, l’idée qu’à un « climat » donné était attachée naturellement une religion particulière : le christianisme aux pays du Nord, l’islam à ceux du Sud (EL, XXIV, 26), le protestantisme aux régions les plus froides, le catholicisme aux plus tempérées, parce que les peuples du Nord « ont un esprit d’indépendance et de liberté dont ceux du Sud sont dépourvus » (EL, XXIV, 5). Montesquieu développe ainsi un système d’étroite interdépendance entre religion, gouvernement et « climat ». Il fait jouer ces correspondances soit à un niveau général pour en conclure que le gouvernement modéré est celui qui convient le mieux au christianisme (EL, XXIV, 3), soit à un niveau plus particulier pour expliquer l’implantation du luthérianisme chez les princes allemands, celui du calvinisme en Suisse (EL, XXIV, 5), soit dans le détail même des règles religieuses, pour rendre compte du plus grand nombre de fêtes chômées dans le catholicisme que dans le protestantisme (EL, XXIV, 23), du célibat des prêtres mais non des pasteurs (EL, XXV, 4), de la monogamie qui a pu s’imposer dans l’Europe romaine puis chrétienne, mais ni en Asie ni dans les pays musulmans du Sud (Pensées, no 757). Montesquieu en déduit l’idée qu’une religion est difficilement exportable (LP, [‣] ; EL, XXIV, 25). En fait « il n’y a guère que les religions intolérantes qui aient un grand zèle pour s’établir ailleurs » (EL, XXV, 10). Ce refus de la « catholicité » d’une religion fonde en raison la nécessité de la tolérance, de la compréhension et du respect mutuels entre nations comme entre individus de croyance différente.

5Par son principe d’amour universel, la religion chrétienne semble à Montesquieu répondre mieux que d’autres à cette exigence : elle définit un certain nombre de règles morales essentielles au bon équilibre entre individus et entre collectivités (Pensées, no 2008 ; EL, XXIV, 1). Elle adoucit les mœurs (Pensées, no 551), rend les princes moins cruels (Pensées, no 478 ; EL, XXIV, 3), introduit la notion de droit dans le fonctionnement des États et dans leurs rapports (EL, XXIV, 3), et développe chez les citoyens un sens aigu de leurs responsabilités et de leurs devoirs envers leur patrie (EL, XXIV, 6). La religion chrétienne, entretenant chez les croyants authentiques le sentiment qu’ils ne sont « jamais quittes envers le Seigneur » (EL, XXIV, 13), serait dotée d’une efficacité morale exceptionnelle, si ses préceptes étaient gravés dans les cœurs : à eux seuls, affirme Montesquieu, ils seraient plus forts que les principes des divers gouvernements tels qu’il les avait définis au début de L’Esprit des lois (EL, XXIV, 6). Même s’il dénonce ici ou là l’austère sévérité d’une religion qui ne sait pas faire de place au plaisir (Pensées, nos 378, 392), qui exige qu’on se haïsse soi-même (Pensées, no 2008), et qui du coup faciliterait le jeu du despotisme (Pensées, no 1606), Montesquieu, contrairement à Bayle, n’est pas éloigné de croire qu’un État constitué de chrétiens convaincus pourrait assurer le bonheur de tous (EL, XXIV, 3).

6Dans les faits pourtant la situation se révèle très différente de cette image idéale, car il y a loin, chez les chrétiens, « de la profession à la croyance, de la croyance à la conviction, de la conviction à la pratique » (LP, [‣]). Paraphrasant Montaigne, Montesquieu constate que l’on est chrétien « comme on est espagnol ou français : on est d’une patrie mais on ne sait point préférer le bien de cette patrie au sien » (Pensées, no 2096). La religion chrétienne est adoptée pour l’espérance qu’elle donne mais rejetée pour les vertus qu’elle exige et l’abstinence qu’elle prône (LP, [‣]). Orgueil et égocentrisme y nourrissent une constante intolérance. Les chrétiens en effet ont tendance à considérer toutes les religions comme mauvaises sauf la leur (Pensées, no 374). Ils ont autrefois exterminé les Indiens d’Amérique (Pensées, no 207) ; aujourd’hui ils dévoient la justice pour la mettre au service d’une Inquisition persécutrice que beaucoup approuvent sans états d’âme (Pensées, no 2079), alors qu’elle représente pour Montesquieu la pire des incohérences et le plus scandaleux mépris des principes mêmes du christianisme (LP, [‣]) ; EL, XXV, 13 ; XXVI, 11-12 ; Pensées, no 409 ; Spicilège, nos 122, 472 ; voir aussi un chapitre du manuscrit de L’Esprit des lois exclu de l’imprimé [XXV, 12] : OC, t. IV, p. 694-695, « Des tribunaux injustes par eux-mêmes »).

7Quant au clergé, il entretient cette contradiction entre discours et action, les casuistes justifiant tous les écarts (Pensées, no 1059) quand ils ne les pratiquent pas eux-mêmes (LP, [‣]). Montesquieu s’en prend d’ailleurs plus aux ecclésiastiques qu’aux fidèles dont il a tendance à considérer les transgressions comme une manifestation particulière de la faiblesse du genre humain. En revanche les gens d’Église sont impardonnables à ses yeux de trahir leur mission : ils font vœu de pauvreté et accumulent les richesses sans les partager (Pensées, nos 214, 1077), ils veulent toujours réformer mais n’acceptent jamais d’être réformés (Pensées, no 214), ils maintiennent le peuple dans l’ignorance dans le seul but de préserver leur autorité (Pensées, nos 586, 754). Mais leur péché majeur est leur collusion avec le pouvoir (Pensées, nos 715, 1302, 1993) et la confusion intéressée qu’ils entretiennent entre pouvoir temporel et pouvoir spirituel, évoquée longuement dans les Pensées (no 1302, mais aussi nos 197, 571) et le Spicilège (nos 122, 513). La pratique du christianisme — et particulièrement du catholicisme — s’est ainsi dévoyée et le clergé s’est entièrement coupé de la nation, sans se rendre compte, dit Montesquieu « à l’occasion des disputes du clergé et du parlement et l’exil de celui-ci en 1753 », que ce qu’il prend pour du respect est en fait de la haine (Pensées, no 2158).

8Ce qui achève de déconsidérer, auprès des esprits éclairés, la leçon de modération intelligente que prétend donner le christianisme, ce sont les interminables controverses qui ne cessent d’opposer les théologiens entre eux (EL, XXV, 15 ; Pensées, no 1609). Chaque ordre tend à se constituer en secte imperméable aux vérités des autres (Pensées, no 80), ce qui fait qu’« il n’y a jamais eu de royaume où il y ait eu tant de guerres civiles que dans celui du Christ » (LP, [‣]). La controverse est d’ailleurs devenue à ce point consubstantielle aux théologiens qu’on doit les considérer comme incurables (Pensées, no 690 ; transcrit entre 1731 et 1734), eux qui « ne s’apaisent sur une dispute qu’en faveur d’une seconde » (Pensées, no 2176 ; transcrit en 1754). Cette attitude semble à Montesquieu d’autant plus ridicule que les querelles de théologiens « qui disent théologiquement force sottises » (LP, [‣]) portent en général sur des spéculations futiles. Le conflit entre luthériens et calvinistes ? Chacune des deux religions se croit la plus parfaite, les calvinistes plus conformes à ce que le Christ a dit, les luthériens à ce que les apôtres ont fait (Pensées, no 917). Le différend entre catholiques et protestants à propos de la transsubstantiation au moment de l’Eucharistie ? « Il n’y qu’à ne pas se demander l’un et l’autre comment Jésus-Christ y est » (Pensées, no 2218 ; voir aussi LP, [‣]). Bref, inutile de chercher la vérité à travers des controverses auxquelles la raison n’a aucune part. Leur condamnation par Montesquieu sonne sans appel : « Oh Français, si vous saviez combien la théologie est belle et combien les théologiens sont idiots… Sachez que la religion est éternelle et qu’elle n’a pas besoin de votre colère pour se soutenir » (Pensées, no 2164 ; « sur les querelles de 1753 »).

9Sur un point pourtant il n’hésite pas à prendre position. Les rebondissements de la querelle autour de la bulle Unigenitus ont défrayé l’actualité française pendant une quarantaine d’années, entre 1713 et 1753, couvrant pratiquement toute la période de production littéraire de Montesquieu. Il ne se sent certes attiré ni par les Jésuites, dont le pouvoir aux infinies ramifications lui paraît redoutable (Pensées, nos 11, 395, 453, 482), ni par les jansénistes qui prétendent interdire à l’homme tous les plaisirs sauf « celui de se gratter » (Pensées, no 852). Il considère d’ailleurs que ces derniers ne cherchent « qu’à aller se faire pendre », tandis que les molinistes « préparent déjà les cordes avec lesquelles ils pendront ou seront pendus » (Pensées, no 1226 ; transcrit entre 1731 et 1734). Mais dans la mesure où elles mettent en cause la liberté de l’homme, les disputes sur la grâce ne sauraient le laisser indifférent. Aussi penche-t-il quand même plutôt du côté des Jésuites qui « défendent une bonne cause […] par de bien mauvaises voies » (Pensées, no 730 ; transcrit vers 1734). En l’occurrence, la dispute théologique débouche en effet sur le combat politique et philosophique que Montesquieu n’a cessé de mener. Le plaidoyer en faveur d’une certaine idée de la liberté, droit imprescriptible de tout individu et de toute nation à choisir et à maîtriser son destin, lui inspire ainsi ses critiques de la prescience de Dieu (LP, [‣]), ou de la prédestination de l’homme (Pensées, nos 437, 1945), aussi bien que sa défense du suicide (LP[‣]), ou du gallicanisme contre les ultramontains (Pensées, no 215). Il ne s’agit plus là à ses yeux seulement de querelles « où la religion se fait la guerre à elle-même » (Pensées, no 1010), mais de débats qui mettent en cause les principes mêmes de sa philosophie.

10Car si l’on peut, en fin de compte, parler d’une adhésion de Montesquieu au christianisme, celle-ci ne peut se concevoir que rationnelle et critique. Il demeure absolument étranger au mysticisme. C’est pourquoi il s’élève, au nom du réalisme épistémologique, contre Malebranche et sa doctrine de la « vision en Dieu » (Pensées, nos 156, 157), préférant suivre Newton en affirmant que nous ne percevons le monde — et donc ne pressentons Dieu — qu’à travers une chaîne de causes secondes sans jamais arriver à identifier la cause première, et que notre connaissance de l’infini ne peut être qu’asymptotique et approximative (Pensées, nos 156, 157, 2095). Il condamne pareillement le quiétisme qu’il considère comme « une méthode qu’on a inventée pour sortir du crime afin d’y mieux rentrer » (Spicilège, no 121). La religion de son cœur est fondée en raison et doit se poser en garant de la morale individuelle et publique, en adjuvant précieux de l’efficacité économique et de la modération politique.

11Aussi peut-on se poser la question du sens que donne Montesquieu à la distinction qu’il fait entre « vraie » et « fausses » religions, entre celle « qui a sa racine dans le Ciel » et celles « qui ont la leur sur la terre » (EL, XXIV, 1). Simple prudence à l’égard des censeurs ? Vaine tentative d’ailleurs, puisqu’elle n’évita pas la mise à l’index de L’Esprit des lois en 1751. Ou reconnaissance des fondements plus rationnels du christianisme par rapport à d’autres religions, et de la supériorité de ses potentielles vertus politiques et morales ? Ce qui est certain c’est que Montesquieu considère, tous comptes faits, la religion comme indispensable (Pensées, no 421, EL, XXIV, 2), l’idée de Révélation comme nécessaire (Pensées, no 825), le christianisme comme meilleur que l’islam (EL, XXIV, 4). Et s’il n’a jamais renié le catholicisme, ses sympathies pourtant vont plutôt au protestantisme qui fait une part plus belle à la raison (Pensées, no 519). Le récit que nous a laissé Mme Dupré de Saint-Maur de l’impatient agacement avec lequel Montesquieu reçut l’extrême-onction sur son lit de mort traduit bien la distance qu’il n’a cessé de mettre entre ses convictions et les pratiques de la religion officielle (lettre à Suard [février 1755], dans Montesquieu, Œuvres complètes, André Masson dir., t. III, 1955, p. 1548). Tout ce que l’on peut avancer c’est que, déiste dans l’âme, il appelle de ses vœux une union de toutes les religions autour de la reconnaissance d’une puissance supérieure et de la poursuite d’un idéal fondé sur raison, tolérance et liberté (LP[‣]) ; Pensées, no 1454). En ce sens, comme d’autres de ses contemporains mais sur un mode qui lui fut propre, il a cherché, non sans peine, à rendre compatibles la foi de son baptême et les exigences des Lumières.

Bibliographie

Défense de L’Esprit des lois, OC, t. VII, 2010, Pierre Rétat dir.

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Montesquieu, l’État et la religion (colloque de Sofia), Jean Ehrard dir., Cahiers Montesquieu hors série, Sofia, Éditions Iztok-Zpada, 2007.

Jean-Paul Schneider, « Dieu et Patrie : quelques approches de Montesquieu », dans Conscience nationale, État, Religions, Patrick Werly dir., Presses universitaires de Strasbourg, 2008, p. 23-39.

Pour citer cet article

Schneider Jean-Paul , « Christianisme », dans Dictionnaire Montesquieu [en ligne], sous la direction de Catherine Volpilhac-Auger, ENS de Lyon, septembre 2013. URL : https://dictionnaire-montesquieu.ens-lyon.fr/fr/article/dem-1377670171-fr/fr